2 ans déjà s'étaient écoulés depuis que les Marodians avaient posés le pied sur cette terre.
Les colons avaient bâtis de solides maisons dans un plaine accueillante.
Eckwan, âgé alors de 15 ans, regardait du haut d'une colline la petite bourgade, récemment nommée Nouvel Ecensor. Quelques maisons étaient encore en construction. Les colons avaient choisis de s'installer ici, dans cette plaine, juste à côté d'une rivière. Le LonguePince, fier navire amiral de la flotte Marodianne, et sans doutes était-il le dernier à présent, mouillait l'ancre dans une baie plus à l'écart.
Le jeune garçon s'assied sur le sol, il prit dans ses mains un livre. Le livre que le régent de Marodia lui avait confié lors du départ du LonguePince, avec pour consignes :
"Lorsque tu seras en âge d'être couronné, lis ceci."
Le titre du livre seul ne lui donnait pas envie de le lire. Il gardait cela pour plus tard. Cependant Eckwan sentait qu'il devrait le lire, l'année prochaine, lorsqu'il aurait l'âge de monter sur le trône.
Le jeune garçon posa le livre épais de centaines de pages, si ce n'était pas un millier, sur lequel était inscrit ces lettres :
"Mémoires de Géduoin Ier"
Soudain une voix appela. Eckwan se retourna en se levant et vit Henrik arriver au sommet de la colline. Henrik et sa femme Thilda avaient été comme des parents pour lui pendant toute la durée du voyage. L'un de leur deux enfant avait été tué lors d'une attaque des Caslyannais sur la ville d'Ecensor et ils s'étaient réfugiés au Frilanka d'où ils embarquèrent sur le LonguePince.
Henrik déclara :
- Thilda te cherchais, elle a besoin de bras fort. Elle n'est pas contente de la disposition des meubles, il soupira. Elle ne changera jamais, elle avait déjà retourner toute notre cabine à bord du navire.
Il s'arrêta, ses yeux se posèrent sur le livre posé à droite du pied du jeune garçon. Celui-ci le prit vivement et le fourra sous sa veste. Henrik fronça des sourcils et avant qu'il put dire un mot Eckwan répondit :
- Alors j'y vais.
Il se dirigea vers le bourg, mi-marchant, mi-courant.
En chemin il pensait à l'année prochaine, l'année où il devrait soutenir une couronne sur sa tête.
"Une couronne !" pensa-t-il "Que veulent-ils que j'en fasse de cette couronne ? Qu'attendent-ils tous de moi ?"
Les colons avaient bâtis de solides maisons dans un plaine accueillante.
Eckwan, âgé alors de 15 ans, regardait du haut d'une colline la petite bourgade, récemment nommée Nouvel Ecensor. Quelques maisons étaient encore en construction. Les colons avaient choisis de s'installer ici, dans cette plaine, juste à côté d'une rivière. Le LonguePince, fier navire amiral de la flotte Marodianne, et sans doutes était-il le dernier à présent, mouillait l'ancre dans une baie plus à l'écart.
Le jeune garçon s'assied sur le sol, il prit dans ses mains un livre. Le livre que le régent de Marodia lui avait confié lors du départ du LonguePince, avec pour consignes :
"Lorsque tu seras en âge d'être couronné, lis ceci."
Le titre du livre seul ne lui donnait pas envie de le lire. Il gardait cela pour plus tard. Cependant Eckwan sentait qu'il devrait le lire, l'année prochaine, lorsqu'il aurait l'âge de monter sur le trône.
Le jeune garçon posa le livre épais de centaines de pages, si ce n'était pas un millier, sur lequel était inscrit ces lettres :
"Mémoires de Géduoin Ier"
Soudain une voix appela. Eckwan se retourna en se levant et vit Henrik arriver au sommet de la colline. Henrik et sa femme Thilda avaient été comme des parents pour lui pendant toute la durée du voyage. L'un de leur deux enfant avait été tué lors d'une attaque des Caslyannais sur la ville d'Ecensor et ils s'étaient réfugiés au Frilanka d'où ils embarquèrent sur le LonguePince.
Henrik déclara :
- Thilda te cherchais, elle a besoin de bras fort. Elle n'est pas contente de la disposition des meubles, il soupira. Elle ne changera jamais, elle avait déjà retourner toute notre cabine à bord du navire.
Il s'arrêta, ses yeux se posèrent sur le livre posé à droite du pied du jeune garçon. Celui-ci le prit vivement et le fourra sous sa veste. Henrik fronça des sourcils et avant qu'il put dire un mot Eckwan répondit :
- Alors j'y vais.
Il se dirigea vers le bourg, mi-marchant, mi-courant.
En chemin il pensait à l'année prochaine, l'année où il devrait soutenir une couronne sur sa tête.
"Une couronne !" pensa-t-il "Que veulent-ils que j'en fasse de cette couronne ? Qu'attendent-ils tous de moi ?"