Vue d'ensemble de la famille d'Areksburg
An 10 : Naissance de Norakar (fils d'Areksar)
An 30 : Mariage entre Norakar (fils d'Areksar) et Emilia
An 35 : Naissance de Merokar (petit-fils d'Areksar)
An 58 : Mariage entre Merokar (petit-fils d'Areksar) et Rania
An 60 : Mort d'Areksar (80 ans)
An 75 : Mort de Norakar (fils d'Areksar)
An 79 : Naissance de Taro (arrière-petit-fils d'Areksar)
An 104 : Mort de Merokar (petit-fils d'Areksar)
An 105 : Mariage entre Taro (arrière-petit-fils d'Areksar) et Ana
Areksar marchait à pied sur une route en terre battue avec comme seule fortune un sac à dos rempli de quelques maigres provisions. Il était jeune, à peine vingt ans, et plein d'espoir de trouver un emploi dans le village nouvellement fondé au sud de la cité de Matimat. Venu des lointaines contrées orientales, il arrivait avec le rêve de se faire une vie plus paisible dans cette nouvelle contrée.
Il avait servit plusieurs années comme apprenti auprès un vieux maçon de Matimat, un homme aigri auprès duquel il avait néanmoins apprit l'art de tailler la pierre. La cité de Matimat étant souffrante d'un horrible chômage, il avait décidé à la fin de son apprentissage, fin ayant eu lieu il y a trois jours de chercher fortune plus au Sud. Il ne fut pas le seul de quitter cette cité dirigé par un cruel tyran. Bien d'autres cherchaient le bonheur autre part.
La route n'était pas pavée et la boue mouillée par l'averse matinale compliquait l'avancé. Ses bottes en cuire troués ne le protégeait que maigrement contre la saleté ambiante. Mais il avait pas le choix que de continuer son chemin. Après quatre heures de marche contraignante, il vit alors le village d'Ecensor. Ce fut une agglomération récente et très petite. Quelques maisons en bois avec autour une muraille, plus proche du tas de pierre que d'une vraie enceinte, en construction. Une fois dans le village, il prit contact avec les deux chefs de village, un certain Toron et Eckwan, pour être accueilli chaleureusement et assigné un petit terrain à fin d'ériger sa demeure.
La première nuit, il la passait à l'air libre, couché sur l'herbe fraîche au bord du fleuve qui longeait la partie septentrionale d'Ecensor. Les étoiles brillaient de mille feu avec une Lune éclatante carrée comme à son habitude. Le jour suivant devra être une journée de dure labeur. Il avait pu décrocher un travail à fin t'aider à la construction de l'enceinte. On disait que le tyran de Matimat avait des desseins forts sombres concernant le village et les relations étaient au pire depuis qu'un villageois inconscient avait frappé le souverain despotique avec une pelle quand celui-ci tenta de fouiller dans un de ses coffres. Areksar ne le savait pas encore, mais il allait bientôt assister à des grands événements et il fut au début d'une vie que les futures générations ne sauront traiter d'anodine.
La douleur fut atroce. Le vieux corps d'Areksar criait sous la souffrance provoqué par la flèche qui s'était enfoncé dans sa poitrine. Il gisait ainsi au sol dans son armure en fer trinqué par le sang, au milieu du Pont de Cya. La bataille entre les forces de Redfort et les mages de de Cya faisait toujours rage au détriment des forces de Cya. Areksar sentit ses forces le quitter et ses vieilles oreilles pouvait à peine entendre les cris de soldats venant à son secours. Le voici donc, lui, qui avait construit tant d'édifices, entra de mourir comme un simple soldat sur le front du Royaume de Marodia. Arekar savait qu'il allait mourir. A partir d'un certain âge, la mort devenait un fidèle compagnon qu'on savait qu'il finira par vous emporter vers le royaume des morts. La mort devenait connue et on savait quand elle était entra de vous emmener.
La vie d'Areksar défila devant ses yeux. Il se rappela comment il avait construit sa première maison en tant que jeune homme en brique rouge. Un édifice modeste. Il se vit entra d'accompagner les villageois d'Ecensor avec leurs fourches et torches conduit par Toron et Ecwakn à fin de renverser le tyran Matimat. Il sentit l'odeur de la fumée de la cité de Matimat sonnant le glas de la tyrannie et ouvrant le chemin à la liberté d'Ecensor. Il entendait le son des cloches de la Cathédrale d'Ecensor, récemment finie par lui et ses compagnons, accueillant Eckwan qui fut sacré Roi de Marodia dans une cité d'Ecensor en plein boom. Il pouvait encore sentir la poussière blanche sur ses mains quand il voyait, perdu dans la foule, Eckwan avancer vers son heure de gloire sur le tapis rouge. Il se souvenait de ses heures dans les souterrains entra de tailler Goldanith créant des stocks de pierre devant nourrir les projets de construction de sa descendance pour cent ans.
Tant de souvenirs, tant de travail dans un monde sauvage devenu civilisé. Aujourd'hui ou la mort le tendait la main, Ecensor fut une capitale digne de ce nom. Rayonnante, glorieuse et sans concurrence. Bâti par la force de ceux qui ont tout donné pour leur patrie sans jamais rien exiger. Ainsi les nobles dans leurs palais boivent l'eau des égouts construits par les maçons. Les évêques gros et gras prient et récoltent l'argent dans les églises bâtit par ceux qui ne portent ni rouge ni pourpre. Les fiers rois et ducs font marcher leurs troupes sur les routes établis par les hommes sans place dans les chroniques officielles.
La mort le tend la main. Il la prend sans crainte. Il a bien vécu et quoi de meilleur pour un maçon que de mourir sur un champ de bataille ? Son âme quitte ce corps vieux et usé laissant derrière des monuments qui passeront les âges et un cœur que les vers se disputeront dans un ultime combat.
An 10 : Naissance de Norakar (fils d'Areksar)
An 30 : Mariage entre Norakar (fils d'Areksar) et Emilia
An 35 : Naissance de Merokar (petit-fils d'Areksar)
An 58 : Mariage entre Merokar (petit-fils d'Areksar) et Rania
An 60 : Mort d'Areksar (80 ans)
An 75 : Mort de Norakar (fils d'Areksar)
An 79 : Naissance de Taro (arrière-petit-fils d'Areksar)
An 104 : Mort de Merokar (petit-fils d'Areksar)
An 105 : Mariage entre Taro (arrière-petit-fils d'Areksar) et Ana
An 1 : L'histoire d'un maçon
Areksar marchait à pied sur une route en terre battue avec comme seule fortune un sac à dos rempli de quelques maigres provisions. Il était jeune, à peine vingt ans, et plein d'espoir de trouver un emploi dans le village nouvellement fondé au sud de la cité de Matimat. Venu des lointaines contrées orientales, il arrivait avec le rêve de se faire une vie plus paisible dans cette nouvelle contrée.
Il avait servit plusieurs années comme apprenti auprès un vieux maçon de Matimat, un homme aigri auprès duquel il avait néanmoins apprit l'art de tailler la pierre. La cité de Matimat étant souffrante d'un horrible chômage, il avait décidé à la fin de son apprentissage, fin ayant eu lieu il y a trois jours de chercher fortune plus au Sud. Il ne fut pas le seul de quitter cette cité dirigé par un cruel tyran. Bien d'autres cherchaient le bonheur autre part.
La route n'était pas pavée et la boue mouillée par l'averse matinale compliquait l'avancé. Ses bottes en cuire troués ne le protégeait que maigrement contre la saleté ambiante. Mais il avait pas le choix que de continuer son chemin. Après quatre heures de marche contraignante, il vit alors le village d'Ecensor. Ce fut une agglomération récente et très petite. Quelques maisons en bois avec autour une muraille, plus proche du tas de pierre que d'une vraie enceinte, en construction. Une fois dans le village, il prit contact avec les deux chefs de village, un certain Toron et Eckwan, pour être accueilli chaleureusement et assigné un petit terrain à fin d'ériger sa demeure.
La première nuit, il la passait à l'air libre, couché sur l'herbe fraîche au bord du fleuve qui longeait la partie septentrionale d'Ecensor. Les étoiles brillaient de mille feu avec une Lune éclatante carrée comme à son habitude. Le jour suivant devra être une journée de dure labeur. Il avait pu décrocher un travail à fin t'aider à la construction de l'enceinte. On disait que le tyran de Matimat avait des desseins forts sombres concernant le village et les relations étaient au pire depuis qu'un villageois inconscient avait frappé le souverain despotique avec une pelle quand celui-ci tenta de fouiller dans un de ses coffres. Areksar ne le savait pas encore, mais il allait bientôt assister à des grands événements et il fut au début d'une vie que les futures générations ne sauront traiter d'anodine.
An 60 : La mort d'un homme de pierre
La douleur fut atroce. Le vieux corps d'Areksar criait sous la souffrance provoqué par la flèche qui s'était enfoncé dans sa poitrine. Il gisait ainsi au sol dans son armure en fer trinqué par le sang, au milieu du Pont de Cya. La bataille entre les forces de Redfort et les mages de de Cya faisait toujours rage au détriment des forces de Cya. Areksar sentit ses forces le quitter et ses vieilles oreilles pouvait à peine entendre les cris de soldats venant à son secours. Le voici donc, lui, qui avait construit tant d'édifices, entra de mourir comme un simple soldat sur le front du Royaume de Marodia. Arekar savait qu'il allait mourir. A partir d'un certain âge, la mort devenait un fidèle compagnon qu'on savait qu'il finira par vous emporter vers le royaume des morts. La mort devenait connue et on savait quand elle était entra de vous emmener.
La vie d'Areksar défila devant ses yeux. Il se rappela comment il avait construit sa première maison en tant que jeune homme en brique rouge. Un édifice modeste. Il se vit entra d'accompagner les villageois d'Ecensor avec leurs fourches et torches conduit par Toron et Ecwakn à fin de renverser le tyran Matimat. Il sentit l'odeur de la fumée de la cité de Matimat sonnant le glas de la tyrannie et ouvrant le chemin à la liberté d'Ecensor. Il entendait le son des cloches de la Cathédrale d'Ecensor, récemment finie par lui et ses compagnons, accueillant Eckwan qui fut sacré Roi de Marodia dans une cité d'Ecensor en plein boom. Il pouvait encore sentir la poussière blanche sur ses mains quand il voyait, perdu dans la foule, Eckwan avancer vers son heure de gloire sur le tapis rouge. Il se souvenait de ses heures dans les souterrains entra de tailler Goldanith créant des stocks de pierre devant nourrir les projets de construction de sa descendance pour cent ans.
Tant de souvenirs, tant de travail dans un monde sauvage devenu civilisé. Aujourd'hui ou la mort le tendait la main, Ecensor fut une capitale digne de ce nom. Rayonnante, glorieuse et sans concurrence. Bâti par la force de ceux qui ont tout donné pour leur patrie sans jamais rien exiger. Ainsi les nobles dans leurs palais boivent l'eau des égouts construits par les maçons. Les évêques gros et gras prient et récoltent l'argent dans les églises bâtit par ceux qui ne portent ni rouge ni pourpre. Les fiers rois et ducs font marcher leurs troupes sur les routes établis par les hommes sans place dans les chroniques officielles.
La mort le tend la main. Il la prend sans crainte. Il a bien vécu et quoi de meilleur pour un maçon que de mourir sur un champ de bataille ? Son âme quitte ce corps vieux et usé laissant derrière des monuments qui passeront les âges et un cœur que les vers se disputeront dans un ultime combat.
