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L'étoile perdue d'un ciel sauvage.

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Jacinto.Barka

Jacinto.Barka
Ancien Admin

L'étoile perdue d'un ciel sauvage. Penab

Fort-Jacynthe, demeure du comte Jacinto


- In nomine Patris et Fili et Spiritus Sanctis. Am...

- Mon seigneur. Navré d'interrompre vos prières. Votre ami Emilio est rentré de la cour du roi, il vous demande l'hospitalité.

- Emilio ? Où est-il ?

- Il attend dans la cour, mon seigneur.

Le jeune comte quitta ses appartements à toute vitesse, rangeant avec négligence son chapelet sous la toile qui lui servait de veste, pour accueillir son vieil ami. Il fonça droit sur lui et le prit dans ses bras.

- Emilio ! Mon ami ! Quel bonheur de te revoir ! Tu es plus que bienvenu. [s'adressant aux serviteurs] Montez ses bagages dans la chambre. Ah, et dîtes au cuisinier de doubler les rations pour ce soir.

- Tant d'attention pour moi. Tu sais très bien, mon seigneur, que je n'en mérite pas autant.

- Ne dis pas n'importe quoi ! [rire] Allez, suis-moi, je veux tout savoir sur ton voyage ! Comment est la cour du roi ? Est-t-il si vieux qu'on le dit ?


Jacinto entraîna son ami d'enfance jusqu'aux jardins situés au pied du palais. Ils pouvaient y converser et y échanger leurs secrets sans craindre d'être entendus. Les bosquets les protégeaient du brutal soleil estival épinedorien. Les quelques fontaines qui parsemaient le petit parc leur permettaient de se rafraîchir et, parfois, quand la taille des bassins le permettait, d'y plonger leur corps. Jacinto avait beau être un comte de grande maturité, aux côtés de son ami il ne pouvait pas s'empêcher de regoûter à l'enfance.

- Alors le roi est bel et bien le vieillard que l'on décrit souvent dans les rues d'Ecensor... As-tu eu l'occasion de le voir, de lui parler ?

- Il est très difficile de s'approcher du roi, déclara Emilio, et ses nombreux gardes nous trancheraient la gorge au moindre geste un peu trop brusque. Non, les seules fois où j'ai eu l'occasion de l'entendre, ce fut durant les grands banquets qu'il organisait, lorsqu'il invitait tout sa cour. Mais, ce n'est pas le plus charismatique des roi que Marodia ait pu connaître.

- À quoi ressemble la cour du roi ?

- Il a une cour immense et beaucoup de sujets à son château. Je me suis cru dans un harem. Je n'ai jamais vu autant de belles femmes. Dommage que je n'aie pas ton charme, j'en aurais attrapé plus d'une dans mon filet.

- Tu sais bien que ces choses là ne m'intéressent pas Emilio, dit Jacinto en reprenant un ton sérieux. J'ai pris des vœux. Jamais je ne souillerai une femme, et jamais une femme ne me souillera. L'amour existe de bien d'autres manières que dans la superficialité du désir charnel. L'amour de Dieu est le seul amour qui devrait compter.

D'un air gêné Emilio se ressaisit et baissa la tête.

- Navré, Jacinto. Mon seigneur. J'avais oublié vos.. tes vœux. Ce long voyage a brouillé mon esprit.

- Comprends-tu que je ne cherche rien de plus que l'amour de de la foi, de mes amis et de mon père ?

En relevant légèrement la tête, Emilio aperçut le petit crucifix de bois qui pendait autour du cou de Jacinto. Il ferma les yeux, en soupirant.

- À ce sujet, mon seigneur... Heum... J'ai entendu beaucoup de choses à la cour. Tu sais que beaucoup de marodiens méprisent le monothéisme chrétien, auquel tu as voué ton âme. Il se trouve qu'à la cour de sa Majesté l'on voit d'un très mauvais œil la conversion de ton petit comté au christianisme. Surtout depuis que tu mènes ta politique de christianisation sur tes sujets de Fort-Jacynthe, qui a des répercutions sur Épinedor. Le roi en personne en a parlé lors de ses repas et a été parfois indigné par tes... pratiques. Il les juge sectaires et indignes du rang que tu tiens.

- Le roi peut s'indigner tant qu'il le souhaitera. Il peut me retirer tous mes titres s'il veut. Mais sache que jamais je ne renoncerai à la foi. Jamais je n'abandonnerai mon âme.

- Alors, mon seigneur, je t'en supplie, je ne saurais assez te demander d'être plus discret. Les rumeurs concernant ton appartenance à une secte se propage et plus aucun seigneur n'a maintenant une image positive de toi, si ce n'est ton père.

Jacinto indigné, se leva, et pris un air offusqué.

- Cette discussion est achevée. Nous nous retrouverons pour le dîner.

Et il quitta son ami d'un bon pas pour rejoindre la chapelle et y prier durant les dernières heures restantes avant l'heure du dîner.

Toron

Toron
Admin

[hrp: Je précise que ce rp reste entre moi et jacinto Wink ]

Ambiance

Le Vieux Duc Toron, désormais Duc d'Ecensor et d'Épinedor, ville qu'il avait fait construire suite à la Grande Guerre contre Cya puis son aversion qui en résultat pour les terres du Nord et l'Ecensor d'après-guerre.
C'était une ville immense, en construction perpétuelle sous les plans et les ordres du Duc, mais surtout sous la poigne de fer de son fidèle second, qui malgré un âge tout de même un peu moins avancé que Toron restait vif et ne semblait plus vieillir depuis la fin de la Guerre, à tel point que certains se demandaient quel étrange sortilège pourrait l'avoir frappé.

Mais le mystère faisait peur, et la haine de Toron pour la petite noblesse semblait avoir été contagieuse à tel point que Bwen ne tolérait au sein d'Épinedor les nobles uniquement de famille illustre, la famille Royale et les suiveurs de la Garde Royale... Quant aux autres, ils n'étaient appréciés que sur la potence ou sous la hache d'un bourreau.
Épinedor en perpétuelle construction, poussée par la fortune immense du Duc, ne pouvait se permettre d'être "parasitée" par des petits nobles profiteurs, qui n'avait acquis leur prétendue "noblesse" que par leur fortune, ceux-ci étaient en somme, selon nos définitions modernes, des membres de la bourgeoisie.
Toron lui-même ne quittait plus réellement la ville sauf pour rendre visite au vieux Roi Géduoin, lui aussi porteur du poids de l'âge ou bien à sa fille Risa dont le Duché se situer à quelques pas à peine d'Ecensor, il consacrait tout son temps à lire ou à écrire. C'étaient pour lui les deux seuls échappatoires à la triste routine que l'âge lui avait préparée de façon vicieuse.

Le centre administratif avait été bâti en grand, la chambre ducale elle-même était aussi grande d'une maison de riche paysan, Toron y voyait là un dernier recours pour échapper à son état mélancolique dans lequel il s'enfonçait depuis des années, et nul n'y trouvait rien à redire, Bwen écoutait chaque jour avec attention les plaintes de l'ancien héros, celui qui avait vaincu Matimat, survécu aux machinations répétées de Sinnik le sombre, réussi à sauvegarder la paix interne de Marodia malgré les vagues déchaînées qui s'agitaient en son sein.
Ce passé glorieux était loin, et un nouvel âge d'or s'ouvrait pour Marodia, mais Toron, tout autant que Géduoin, savait que ce nouvel âge d'or n'était pas le sien, pas celui des pères fondateurs d'Ecensor et de Marodia, quoi qu'il lui en coûta de l'avouer.
Son temps était loin, et il attendait maintenant patiemment que les astres l'accueil parmi-eux.

Un grand soleil d'été se couchait à l'Ouest d'Épinedor, Toron lisait un vieux livre à la reliure de cuivre abîmée par le temps et aux pages jaunies.

Bwen sut, dès son entrée dans le grand salon du centre administratif que le Duc lisait encore les écrits anciens de Jires.


- Cesse de lire ceci Toron. Tu te fais du mal en ressassant sans cesse les premiers temps d'Elandora. Tu aimerais revivre toutes ses aventures, mais regarde toi, regarde nous, le temps est passé, tu peux à peine tenir sur tes jambes, ton genoux n'a jamais guéri de cette attaque de trolls, et tu me semble toujours plus épuisé chaque jour qui passe.

Seul le silence répondit, lorsque que finalement Toron se releva en s'appuyant de la table :

- Il y a une dernière chose que je dois pouvoir faire Bwen, mon rôle n'est pas de mourir ici ou là au fond d'un lit bien douillet, non, une dernière chose m'appelle je le sens, j'entends presque cet appel, je ne saurai l'expliquer, mais j'ai une dernière chose à accomplir avant de mourir.
Envoyez une missive à mes enfants, je veux les voir demain matin avant mon départ et faîtes préparer le Longue Pince.

https://elandora.1fr1.net

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