Sans doute que la République n'avait pas cet aspect immédiat et tranchant des ordres et invectives de la monarchie lorsqu'il y en avaient, lorsque le Roi daignait sortir de sa torpeur. La Première République n'avait même pas duré les 3 mois du premier mandat de son Président, Lirel Toron avait démissionné, sur un coup de tête diront certains, le fait est que Eckwan le Roi Déchu, s'autoproclama par la suite Président, ce qui ne sembla pas choquer les Marodians, peut-être las des bouleversements politiques. Il semble néanmoins que l'autoproclamation de l'ancien roi à la présidence fit rapidement retrouver au porteur de la Révolution toute sa motivation, il rassembla rapidement ses partisans et fit scission avec la République. Le soir même de la scission, sans que le moindre acte violent ait été commis, Eckwan Delvain démissionna abandonnant le pouvoir, la simple pression du peuple marodian suffit à redonner les rênes de la République à Lirel Toron.
Celui-ci ne se fit pas prier, il prit plusieurs semaines suite à ce coup d'état en bonne et due forme pour assembler dans la marie de Nouvel Ecensor ses plus proches collaborateurs. Plusieurs semaines de calme plat dans la ville, la vie même semblait s'y être arrêté. L'ancien Président revenu au pouvoir aboli la Première République et sa constitution, son Assemblée Nationale et son laxisme. La Constitution de la Première République avait été l'expression non pas d'un comité réduit de travail mais des points de vue divergents de nombreux révolutionnaires, il en avait résulté un fouillis à l'application lourde et hésitante. La Constitution de la Seconde République se voulut être donc la réponse, un système ordonné mis au point par un comité réduit, dont la composante principale du pouvoir est le peuple de façon plus directe et à l'application rapide et claire pour tous. Ainsi Lirel Toron s'était autoproclamé Président de cette Seconde République, son premier vote de confiance à l'Assemblée du Peuple, où désormais tout citoyen avait droit de vote, n'avait recueilli que 50% de votes favorables, et pourtant sa politique semblait être acceptée et vue comme nécessaire par le plus grand nombre.
Celui-ci ne se fit pas prier, il prit plusieurs semaines suite à ce coup d'état en bonne et due forme pour assembler dans la marie de Nouvel Ecensor ses plus proches collaborateurs. Plusieurs semaines de calme plat dans la ville, la vie même semblait s'y être arrêté. L'ancien Président revenu au pouvoir aboli la Première République et sa constitution, son Assemblée Nationale et son laxisme. La Constitution de la Première République avait été l'expression non pas d'un comité réduit de travail mais des points de vue divergents de nombreux révolutionnaires, il en avait résulté un fouillis à l'application lourde et hésitante. La Constitution de la Seconde République se voulut être donc la réponse, un système ordonné mis au point par un comité réduit, dont la composante principale du pouvoir est le peuple de façon plus directe et à l'application rapide et claire pour tous. Ainsi Lirel Toron s'était autoproclamé Président de cette Seconde République, son premier vote de confiance à l'Assemblée du Peuple, où désormais tout citoyen avait droit de vote, n'avait recueilli que 50% de votes favorables, et pourtant sa politique semblait être acceptée et vue comme nécessaire par le plus grand nombre.