En ce temps-là, le monde était en plein changements, les peuples d'Eruin, de Bérion de Jeren et de tant d'autres royaumes et empires dont les noms furent perdus pendant la Destruction du coeur du Monde se livraient à des guerres perpétuelles tel que le genre humain n'en avait jamais connus.
Villages pillés, incendiés, villes assiégiées jusqu'à ce que la famine poussent les hommes à s'entre-dévorer, batailles oppossant des dizaines de milliers d'hommes.
Voilà le lot de l'humanité à cette époque.
Les peuples, ou du moins les survivants de ceux-ci se dispersèrent dans le monde, formant des colonnes de plusieurs milliers d'individus parfois.
Du peuple Bérionais, il ne restait tout au plus que quelques centaines de survivants.
Vers ou nous allions?
Nous n'aurions pas su le dire à ce moment-là. Mais nous y allions, là-bas, loin, très loin des "royaumes" -si des milliers de kilomètres carrés carbonisés pouvaient encore se nommer royaumes- ou des batailles se jouaient encore entre quelques armées.
Nous n'avions en réalité aucune idée de ce qui se passait, pour ma part j'étais très jeune, mais nous étions d'un petit village, perdu dans les montagnes des dents du tigre qui ne savait même pas son appartenance au Royaume de Bérion avant qu'une armée viennent piller et incendier le village selon nos parents.
Plusieurs mois s'écoulèrent de ce voyage, aucune carte ne mentionnait ou nous étions, terres ou jamais aucun être humain n'avait posé le pied.
En toute autre situation que la nôtre ç'aurait été un grand exploit resté dans les légendes.
Des centaines du départ, nous n'étions plus que quelques dizaines tout au plus.
D'autres mois encore, et la Destruction du Coeur du Monde nous rattrapa.
Pendant trois jours et trois nuit, la terre trembla, éventrant les paysages de failles gigantesques, faisant tomber certaines falaises en équilibre précaire secouant aussi les frêles êtres que nous étions devenus.
Lorsque la terre cessa de trembler le ciel devint sombre, et de la poussière tomba en continue sur nous.
Je ne sais pas combien de temps cela dura, deux semaine ou deux mois je n'en ai aucune idée, appeurés et ne pouvant plus voir que quelques rayons de jour perçant quelques fois l'épaisse couche noire.
A la suite de cela Marane, qui était la sage décida qu'il était temps de nous établir, notre errance ayant assez duré. En grandissant le petit village dans la foret mes parents m'apprirent qu'elle s'était finalement sacrifiée pour nous protéger des seigneurs du mal ayant provoqués la destruction du coeur du monde.
Un jour mon oncle m'avait raconté avoir marché plusieurs jours en ligne droite vers le nord, il marchait alors dans une plaine comme il en existe des dizaines quand au pas suivant il heurta un mur, comme invisible mais qui le retenait bel et bien de ce côté.
Ainsi nous sommes désormais au coeur d'une "bulle", une protection invisible mais matériel maintient le reste du monde au dehors.
Ou est-ce nous qui sommes en dehors du monde?
Villages pillés, incendiés, villes assiégiées jusqu'à ce que la famine poussent les hommes à s'entre-dévorer, batailles oppossant des dizaines de milliers d'hommes.
Voilà le lot de l'humanité à cette époque.
Les peuples, ou du moins les survivants de ceux-ci se dispersèrent dans le monde, formant des colonnes de plusieurs milliers d'individus parfois.
Du peuple Bérionais, il ne restait tout au plus que quelques centaines de survivants.
Vers ou nous allions?
Nous n'aurions pas su le dire à ce moment-là. Mais nous y allions, là-bas, loin, très loin des "royaumes" -si des milliers de kilomètres carrés carbonisés pouvaient encore se nommer royaumes- ou des batailles se jouaient encore entre quelques armées.
Nous n'avions en réalité aucune idée de ce qui se passait, pour ma part j'étais très jeune, mais nous étions d'un petit village, perdu dans les montagnes des dents du tigre qui ne savait même pas son appartenance au Royaume de Bérion avant qu'une armée viennent piller et incendier le village selon nos parents.
Plusieurs mois s'écoulèrent de ce voyage, aucune carte ne mentionnait ou nous étions, terres ou jamais aucun être humain n'avait posé le pied.
En toute autre situation que la nôtre ç'aurait été un grand exploit resté dans les légendes.
Des centaines du départ, nous n'étions plus que quelques dizaines tout au plus.
D'autres mois encore, et la Destruction du Coeur du Monde nous rattrapa.
Pendant trois jours et trois nuit, la terre trembla, éventrant les paysages de failles gigantesques, faisant tomber certaines falaises en équilibre précaire secouant aussi les frêles êtres que nous étions devenus.
Lorsque la terre cessa de trembler le ciel devint sombre, et de la poussière tomba en continue sur nous.
Je ne sais pas combien de temps cela dura, deux semaine ou deux mois je n'en ai aucune idée, appeurés et ne pouvant plus voir que quelques rayons de jour perçant quelques fois l'épaisse couche noire.
A la suite de cela Marane, qui était la sage décida qu'il était temps de nous établir, notre errance ayant assez duré. En grandissant le petit village dans la foret mes parents m'apprirent qu'elle s'était finalement sacrifiée pour nous protéger des seigneurs du mal ayant provoqués la destruction du coeur du monde.
Un jour mon oncle m'avait raconté avoir marché plusieurs jours en ligne droite vers le nord, il marchait alors dans une plaine comme il en existe des dizaines quand au pas suivant il heurta un mur, comme invisible mais qui le retenait bel et bien de ce côté.
Ainsi nous sommes désormais au coeur d'une "bulle", une protection invisible mais matériel maintient le reste du monde au dehors.
Ou est-ce nous qui sommes en dehors du monde?
Jires, Mort en 9 avant la fondation d'Ecensor.
