L'Emprise des Ombres

2 jours après la bataille contre les withers:

Navari était assit a son bureau, dans son fort construit il y a peu, l'air songeur. Son visage qui inspirait autrefois la sympathie était devenue dur avec le temps tout comme son père mais son teint n'avait pas changer. Ses yeux qui étaient verts sont maintenant d'un rouge noircit et de même que ses cheveux. Sa carrure paraissait plus imposante, plus puissante et sa condition physique emplissait. Sa force et sa puissance magique était forte et presque incontrôlable alors qu'il avait dépassé la quarantaine. Aucune séquelle du temps ne paraissait sur lui, pour certain il rajeunissait. Pourtant ses pensées étaient sombres, plus sombres qu'avant et il sentait qu'il n'aurait bientôt plus grand chose d'humain a ce train la. Il posa le regard sur son épée, l'épée léguée par son père, l'épée qui le tourmentait, l'épée maudite, le lourd fardeau d'un homme presque a bout de souffle. Elle lui murmurait en des langues anciennes des jurons qui résonnaient dans la tête de son porteur, elle voulait prendre le dessus voyant la faiblesse emporter Navari. La forte présence des Ténèbres en lui n’arrangeait rien a la situation et les lieux saints lui donnait la migraine même si la magie des étoiles ne l'affectait que peu mais depuis le combats contres les withers, un son strident lui revenait en mémoire lorsque son épée a toucher celle du Général Eckwan et le rendait plus instable psychologiquement. Brusquement il se leva en criant et en se tenant la tête comme si elle allait explosée. De la magie noir commençait a se manifestée et toute personne avec une affinité avec la magie pouvait ressentir ce mouvement de flux, puis un éclair brillant fit disparaître Navari.

Après un long moment inconscient, Navari ouvrit les yeux. Il était allongé sur de la pierre dans un espace sombre avec une odeur de cadavre et de souffre. Il se leva, regarda autour de lui et murmura:

-Ou suis-je?

Il eu un léger silence puis une voix aigre et ténébreuse reprit:

-Tu est dans le monde de l'ombre, bienvenue a toi Homme de l'Ombre, champion des ténèbres et futur roi des âmes maudites.

Navari se retourna brusquement et voulue sortir Sombre-Lame mais il n'y arrivait pas, la lame était soumise a plus grande force maléfique que elle et n'osait pas sortir du fourreau. Navari ne prêta pas attention tout de suite au comportement de sa lame mais a une forme spectrale trouble de couleur rouge et noir devant lui. Puis la chose prit forme humaine et la lame de Navari se décida a se laissée sortir de son fourreau. Navari regardait fixement la masse sombre sans visage avec son épée entre ses deux mains et emporté par la curiosité et l’excitation, il prit la parole:

- Ou suis-je? Qui ète-vous? Que me voulez vous?

Cette fois la masse sombre répondit avec une voix grave et forte:

-Tu pose beaucoup de question pour quelqu'un qui nous côtoie depuis ta naissance non? He bien je vais répondre a tes questions. Tout d'abord tu est dans mon monde, celui des Ténèbres. Ensuite je suis ce que vous appelez une Ombre ou une Ténèbres et enfin je suis la pour te sauvé, faire de toi l'un des nôtres, te donner le pouvoir et faire de toi un roi, le roi de tout les mondes, des mondes qui seront rongés et soumis a ta noirceur. Oui ce sont des grands projets car tu l'a deviné, tu est l'élue! Celui qui est née maudit, celui qui gouvernera, celui qui détruira.

Un lourd silence monotone dans ce lieu se fit, puis Navari éclata de rires:

- Hahahaha! Non sérieusement, vous croyez que je vais marcher dans vos plans comme une marionnette? Décider a ma place ce que je dois faire ou non? Vous ne me connaissez pas et je ne marcherais pas dans vos combines! Je suis bon, même si je suis maudit et cela ne change rien a ma destinée!

La Ténèbres fut surprit par l'audace de Navari même si elle ne le montrait pas et elle reprit immédiatement:

- Mais c'est ta destinée, celle de provoquer le chaos et tu ne pourra rien y changer. Rien ni personne.

- Si, les étoiles le peuvent, et je suppose qu'elles l'ont déjà fait!

Encore une fois, le silence s'installa et avec une plus puissante force magique qui fit prendre peur a l'épée de Navari dont elle suppliait le porteur de la ranger. Navari lui aussi la sentie mais cela ne l'ébranla pas. L'Ombre avait prit une couleur plus rougeoyante et répondit d'une voix plus aiguë:

- Oui les étoiles le peuvent mais pour sa il faudra que tu meure par elles, par leur champion pour que ton âme puisse reposée en paix. Je doute que l'envie de la mort te soit familière surtout après tes exploits de survit. Croit-moi personne ne peut remédier a ton cas, tu doit suivre ta destinée, celle que je t'ait tracée.

Cette fois, Navari prit conscience que chacun de ses actes pouvait changer la face du monde. Que faire? Si il refusait, son état empirerait, le ferait perdre contrôle et détruirait tout ce qu'il aurait autrefois chérie. Mais si il acceptait, il deviendrait plus fort, il pourra contrôler son immense pouvoir et en faire ce qu'il veut, il pourrait surement aussi contrôler son destin et sauvé tout les êtres ou bien les réduire a néants. Pour lui, le 2eme choix était le plus tentant et il accepta l'aide de l'Ombre et reçue la "bénédiction" des ténèbres. Maintenant, il était une Ombre a part entière.

Pour empêcher les forces lumineuse de repérer sa puissance maléfique, Navari était obligé de la masqué a tous moment. Lorsque la Ténèbres jugea qu'il était temps, il renvoya Navari dans son monde d'origine et celui-ci avec regret.
Navari se réveilla en sursaut. Il était allongé sur son bureau avec la marque de sa plume sur la joue. Un membre de sa guilde arriva en courant l'air inquiété, Navari avait due crié:

- Maître, tout vas bien?

- Oui oui, j'ai fait un mauvais rêve, sa va aller.

Il se leva et allait sortir de la pièce quand le guerrier fit une remarque:

- Maître, si puis-je me permètre, vous me sembler plus joyeux que d'habitude aujourd'hui.

- Peut-être, mon ami, peut-être.

En effet, le visage de Navari était plus doux, ses yeux avaient reprit leurs couleurs d'origine et ses cheveux, au lieux d’être noirs, étaient châtains. Son visage était devenue dans l’ensemble plus sympathique.
Navari fit semblant de ne pas entendre et passa la porte. Il regarda le soleil et murmura en esquissant un sourire:

- Oui, plus joyeux...

Quelques mois après:

Navari était dans son lit, installé dans chambre de son fort non loin de la ville. Il rêvassait, allongé et songeant de son avenir et de ce monde. il était a la tête d'une petite armée très entraînée regroupant les meilleurs lames du pays et qu'on appelait des "Mercenaires". Sa guilde avait gagné en renommé grâce aux service rendus aux Marodiens mais aussi par les agissements de son leader, Navari que l'on surnommait "Le Lion Doré" et qui a vaincue l'Ender Dragon et les Withers avec l'aide de ses compagnons comme Pitiée, Dragnir, Toron et Eckwan. Eckwan..... Cet homme était presque un mystère pour lui. Dans le temps, Navari faisait parti de sa garde royal jusqu’à que les événements ne les sépares de lui et de son devoir de le protéger, et ce qu'il a fait mais il ne doit plus s'en souvenir depuis l'époque. Il ne savait pas si il devait faire confiance a son ancien roi, destitué depuis. Il a menée les 2 guerres face aux Rakatas, 2 guerres jugé inutile pour Navari, qu'il considérait le peuple Rakatas comme égale aux Marodiens. A la première guerre, en raison de son statut, il due a contre cœur rejoindre le front car tout les nobles y étaient de leur devoir de combattre. A la deuxième, il a juste aidé a l'équipement de l'armée Marodianne qui extermina les Rakatas en peu de temps. Eckwan se revendiquait aussi le seul "Grand Prêtre des Etoiles" et avait rejeter l'autorité du pape Timon. Son influence grandissait a fur et a mesure du temps. Navari voyait en Eckwan un être courageux, entreprenant et surtout, ambitieux. Quoi de normal pour un roi destitué qui cherche a récupérer son titre, en tout cas c'érait le point de vue de Navri.

Soudain, un membre de la guilde nommé Shor de Lame-Noire, entra dans la pièce en sueur. Il avait courue depuis la porte jusqu’à la chambre de Navari et en vérité, un véritable parcourt de porte et d'escalier.
Il reprit son souffle, puis avec beaucoup de difficulté, prit la parole:

- Maître, le...le général Eck...Eckwan veut vous parlé!

- Bien, j'arrive tout de suite et vous Shor, reposé-vous.

- Bien Sir...

Navari sauta de son lit, franchit et descendit les plusieurs portes et escaliers, puis monta sur la muraille et se retrouva au dessus de la porte d'entrée, la ou se situait le général Eckwan.
Navari le dévisagea. Il était comme tout homme de son rang, droit, fière et imposant. Après avoir fini son inspection, Navari demanda:

- Bien le bonjour monseigneur, que me vaut votre visite en ce jour et en ce lieu privé qu'est ma forteresse?

Une bourrasque de vent fit voler les longues mèches de cheveux du Général Marodian, cachant en partie sa vue. Ce qui visiblement ne le dérangea pas. Il inspectait de là où il était son interlocuteur ainsi que les gardes.

<< Si ces hommes sont censés être les plus fines lames de Marodia, alors ma Garde peut-être comparée aux Etoiles elles-mêmes. Difficile de se prétendre les meilleurs combattants quand aucun exploit n'est là pour appuyer ses dires. >> pensa le Général.

La présence de Vif-Nuit manifesta :

<< A qui penses-tu ? >>

<< Je pense aux Mercenaires de Navari. >> répondit Eckwan.

Son regard s'attarda sur Navari. Un homme robuste, sachant manier l'épée, aussi bien que lui-même ou que Lirel sans doutes. Mieux que Razal peut-être. Le chef des Mercenaires en imposait de par sa posture. Nul doute qu'il avait une autorité implacable sur ses hommes. Quoique les Mercenaires étaient en si petit nombre, qu'il était difficile de savoir si Navari obtiendrait les mêmes résultats avec une armée plus imposante, comme l'armée Marodianne par exemple.

Eckwan finit par déclarer d'un ton n'exprimant ni engouement, ni tension, ni même du respect. Un ton neutre sans aucune nuance :

- Salutations, "Le Lion Doré". Si cela est possible, j'aimerais tout autant que nous parlions à l'abri des autres oreilles. Mon cou vous serait également reconnaissant si vous me laissiez entrer.

L’impassibilité et la neutralité du ton d'Eckwan parut à Navari un grand étonnement et aussi part sa prestance dans ses paroles mesurées. Quand au souhait du général, Navari avait un avis très agressif. Pourquoi voulait-il lui parlé? Ils n'avaient presque rien en commun que depuis plusieurs années et ils n'avaient jamais vraiment eu une discussion sérieuse entre bons hommes.
Navari fronça les sourcils, puis fit un geste d'ouvrir les portes et de laissé passer le général.

Il descendit les marches de la muraille et rejoignit Eckwan:

-Venez, allons dans mon bureau et suivez moi bien. Le fort a beau être petit, on se surprend parfois a se retrouver a se tromper de salle.

Sans un mot, Eckwan suivit Navari dans son fort. A l’intérieure, l'ambiance était bonne enfant. Les gardes jouaient aux cartes, d'autres riaient et certains se préparaient pour une quête. Ils arrivèrent enfin a l'entrée de la chambre de Navari, puis celui-ci ouvrit la porte et laissa entrer le général en premier:

- Après-vous très cher! Dit-il d'un ton moqueur.

Eckwan suivit Navari à travers les salles, couloirs et escaliers du fort. Pendant qu'il marchait, il fixa l'épée au coté de Navari, se surprenant en même temps à tenir fermement la poignée de Croc-pâle.


Le Général entra dans ce qui paraissait être une chambre, suivi du chef des Mercenaires. Lorsque ce dernier eu refermé la porte, Eckwan prit la parole :

- C'est une belle épée que vous avez là, il s'arrêta un instant et reprit. Vous aviez vaillamment combattu lors de l'affrontement contre les Withers. Avec cette même épée si je ne m'abuse.


Eckwan manifesta mentalement sa présence :

<< Vif-Nuit ? >>


- Qu'aviez vous ressenti lorsque nous combattions ces engeances des Ténèbres ? poursuivi le Grand-Prêtre autoproclamé des Etoiles. Je veux dire, étiez vous impressionné par leur puissance ? J'ai pour ma part ressenti une force qui m'écrasait. Bien qu'en vérité je n'y portais guère attention, j'étais trop occupé à sauver ma peau. 

Eckwan eu un froncement imperceptible des sourcils. 

<< Il évite le sujet ... >>


<< Que se passe-t-il, mon Frère ? >> demanda le loup noir situé à plusieurs lieues de là.


Le Général ne répondit pas à Vif-Nuit. Il répondit néanmoins à Navari après un bref moment d'hésitation :

- Je n'ai aucun souvenir de mes parents. Mon père est mort lorsque j'avais cinq ans, et ma mère peu de temps après lui. Deux années après j'étais à bord du LonguePince et nous partions vers l'horizon. Pendant un peu plus de six années le navire a parcouru les mers et nous avons fini par atterrir sur ces terres. Donc les seules personnes que j'ai côtoyé et dont j'ai le souvenir sont Lirel Toron, Henrik et Thilda qui sont comme des parents pour moi, et Elmer, mon ancien précepteur, Eckwan s'arrêta avant de reprendre après un court instant. En ce qui concerne mes épées... FoudreLame appartenait en effet à mon oncle, Eckwan Ier. Henrik me l'a confiée il y a trois ans, à mes quatorze années. Quant à mon autre épée, je l'ai faite forgée cette année. Quelques semaines avant que nous rentrions pour la première fois en guerre contre l'Empire Rakatas.

Navari s'en doutait, Eckwan n'avait presque aucun souvenir de sa terre natale. "Heureusement" se disait Navari, "Comme sa, il ne vivra pas dans le passé, pas comme moi". Il regarda attentivement la récente épée du jeune général. Grace a ses sens, Navari pue deviner que l'épée était bénite,divine même et elle dégageait une aura blanche et pur. Il se doutait bien de sa provenance et il avait tout a se méfier de son porteur. Il se pencha en avant pour prendre un peu de tabac et une pipe. Il alluma une allumette, la fit s’embraser et fit de même sur le tabac avec celle-ci. Il regarda le général, prit un air sympathique et naïf puis dit:

- Allons, asseyez-vous! Parlons plutôt de ce qui vous amène ici, au lieu de se remémorer des chimères. Il lui tendit le sachet de tabac: Vous en voulez?

<< Vif-Nuit, que connais-tu sur les créatures des Ténèbres ? >> demanda mentalement le Général Marodian.

Eckwan fronça des sourcils :

- Merci, mais je ne fume pas.

Le jeune homme s'assit et prit une posture plus détendue, il relâcha également son froncement de sourcils. Il finit par déclarer :

- Vous voulez connaître le but de ma visite ? J'irai droit au but. Je pense ne pas me tromper en avançant que vous avez entendu un son particulier lorsque nous combattions ces Withers. Me trompe-je ?

<< Que veux-tu savoir ? >> répondit Vif-Nuit.

<< Ce que tu connais à leur propos. Dépêche-toi. >> Eckwan reposa les yeux sur l'épée au coté de Navari. << Cette épée... >>

Le regard du général ne passa pas inaperçu a Navari. Lui aussi paraissait pensif, la même attitude que Navari employait pour observer et juger. << Il me ressemble un peu.>> Pensa-t-il. Il ressentait une certaine sympathie envers Eckwan, un sentiment bien étrange pour lui. Il  lâcha un petit nuage de fumée gris et répondit:

- Oui, j'ai bien entendue un bruit. Il était strident, insupportable. Il était bref mais il a comme résonner. Il prit une légère pause et reprit: Il a aussi comme changé quelque chose mais quoi, je n'en sais rien.

Ses yeux portèrent sur ceux d'Eckwan, qui lui avait cesser d'observer sa lame. << A quoi peut-il penser? En quoi cela l’intéresse?>>.